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Etude : esclavagisme et agriculture au Brésil

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La conclusion de l’Accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur reste d’actualité. Depuis des décennies nous dénonçons pourtant l’impact négatif qu’il aurait sur la forêt amazonienne. La demande de soja pour les fermes usines européennes continue de croître. L’Union européenne est co-responsable de cette catastrophe écologique et climatique. Année après année, les feux de forêt envoient des millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Sur les terres brûlées poussent les plantations de soja qui laisseront la place, quelques années plus tard, à des ranchs extensifs.

Derrière les dégâts environnementaux se cachent une réalité encore plus sordide : celle de l’esclavage. Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants travaillent sans être payés. Ils ne reçoivent qu’un peu de nourriture. J’ai commandé une étude à François-Xavier Pelletier et Magnólia de Oliveira sur cette réalité. Présente depuis des années dans cette région, leur association a réalisé des documentaires sur les dégâts de projets gigantesques, comme le barrage de Belo Monte. Ils ont recueilli de nombreux témoignages sur l’esclavage. Le rôle trouble joué par certaines organisations non gouvernementales et des personnalités originaires des peuples autochtones est mis en lumière. Le Brésil apparaît alors dans toute sa complexité et ses contradictions.

Les autorités brésiliennes évaluent à 40 000 le nombre de personnes esclaves dans le pays. Des actions ont été entreprises par les autorités pour libérer ces femmes et ces hommes. Des programmes sont mis en place pour les accompagner dans la reconquête de leur liberté, mais les moyens mobilisés restent dérisoires au regard de l’immensité de ce territoire et de la difficulté de s’y déplacer.

Les éléments rapportés par François-Xavier Pelletier et Magnólia de Oliveira soulignent la gravité de la situation. Le Brésil refuse toujours de ratifier le protocole relatif à la convention sur le travail forcé de 2014. Est-ce acceptable ? Non.

Le Président actuel du Brésil Jair Bolsonaro a décidé d’arrêter la dénonciation publique des pratiques d’esclavage en prohibant la publication de la ficha negra (liste noire) qui permettait pourtant de mettre la pression sur les esclavagistes. La Commission européenne souhaite interdire les importations de produits fabriqués à partir du travail d’esclaves. Nous ne pouvons que la soutenir dans cette démarche. Une enquête sérieuse doit être menée pour que nous ayons une connaissance réelle de la situation au Brésil.

Nous ne pouvons pas accepter que du soja produit par la sueur d’esclaves réduise les coûts de production des fermes usines à viande de Bretagne ou du nord de l’Allemagne. Cette étude est le premier élément que je mettrai à la disposition de Madame Von der Leyen pour la persuader de mener son action jusqu’au bout.

 

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