Une reconnaissance partielle de l’état de catastrophe naturelle
À la suite de cette catastrophe, de nombreuses communes ont adressé des dossiers pour obtenir la reconnaissance de »
naturelle », essentielle pour que les assurances prennent en charge les réparations nécessaires. Cependant, un premier arrêté publié en février 2024 a refusé une grande partie de ces demandes. Ces rejets ont contraint les municipalités concernées à déposer des dossiers de réexamen.
Le mercredi 6 novembre 2024, l’arrêté interministériel concernant ces demandes de réexamen a été publié au Journal Officiel. Malheureusement, malgré les efforts considérables des élus et les pièces complémentaires fournies, quinze communes de ma circonscription, pourtant situées à proximité immédiate de l’épicentre, ont une nouvelle fois été exclues du dispositif.
Cette décision suscite une incompréhension totale. Les dossiers soumis étaient nombreux et particulièrement bien documentés. Pourtant, les attentes des familles et des élus sont une nouvelle fois déçues. Les habitants, déjà éprouvés par les conséquences directes du séisme, doivent désormais faire face à une double inquiétude : celle des dégâts non pris en charge par les assurances et celle d’un soutien institutionnel qui fait défaut.
Cette situation ne peut plus durer
Face à cette situation injuste, j’ai décidé d’interpeller directement les Ministres concernés. Je leur ai demandé de reconsidérer leur décision et d’élargir la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle à ces communes exclues. Les élus locaux et les habitants ont besoin d’un accompagnement concret pour faire face à ce drame.
Je continuerai à me mobiliser pour que ces collectivités puissent bénéficier du soutien auquel elles ont droit et pour que les familles touchées puissent reconstruire sereinement leur avenir. Ce combat est essentiel pour garantir une véritable justice territoriale et répondre à l’urgence des situations locales.
Mon courrier d’interpellation au Gouvernement