Dans la lignée de la conférence que nous avons organisé la semaine dernière sur le lien entre dégradation de la santé et modèle agricole productiviste, nous vous proposons une nouvelle thématique, extrêmement préoccupante :

A l’heure du confinement, les flux mondiaux de nourriture sont très ralentis; certains pays, comme la Russie, ferment même leurs frontières pour stocker des céréales. Quelles sont les répercussions du ralentissement des échanges ? Les pays dont l’alimentation dépend des importations courent-ils à la pénurie alimentaire ? Allons-nous connaitre de nouvelles crises de la faim dans le monde, et particulièrement en Afrique ?

Le modèle libre-échangiste qui génère interdépendances, sans solidarité manifeste entre pays, est de nouveau interrogé à l’aune de cette crise sanitaire. Qui organise aujourd’hui l’approvisionnement alimentaire ? Quel(s) rôle(s) jouent les Etats ? L’OMC ? Les multinationales de l’agroalimentaire ?

Pour répondre à toutes ces questions, Benoit Biteau a invité :

– Aurélie Trouvé, économiste et porte-parole d’ATTAC

– Bernard Njonga, leader d’opinion camerounais, ingénieur agronome et Président de l’ACDIC (Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs)

– Geneviève Savigny, paysanne bio et membre de la coordination européenne Via Campesina

Ensemble, ils dessineront des axes de travail et de politiques publiques à mettre en place dès maintenant pour que tous retrouvent leur souveraineté alimentaire.